











Le tabac figure une fois encore, parmi les principaux facteurs de risque. Le cancer du rein est en effet deux fois plus fréquent chez les fumeurs. Les signes révélateurs ne sont pas spécifiques. « Il peut s’agir de sang dans les urines (hématurie), de douleurs lombaires ou d’une altération progressive de l’état général, classiquement avec un peu de fièvre », explique la Ligue contre le Cancer. « Parfois, la découverte est fortuite, à l’examen clinique quand la tumeur est suffisamment importante pour être palpable ou lors d’un examen, type échographie ou scanner abdominal. »
Le diagnostic de ce type de cancer repose essentiellement sur l’échographie rénale et un scanner abdominal. L’IRM peut également s’avérer utile. « Le traitement est avant tout chirurgical, avec l’ablation du rein », précise la Ligue. Ce que les spécialistes appellent une néphrectomie. En cas de métastases, les cancérologues recourent à la chimiothérapie. « L’immunothérapie peut également être une option thérapeutique, après la chirurgie. En revanche, la radiothérapie a peu d’efficacité sur le cancer du rein. » Le pronostic enfin dépend du stade de la maladie. Dans les formes localisées, sans métastase, la survie à 5 ans s’établit à 80%.
Source : Fédération nationale des Centres de Lutte contre les Cancers – Ligue contre le cancer, mai 2010
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