Cancer du sein : entre les mains des spécialistes

24 octobre 2011

La prise en charge des patientes atteintes d’un cancer du sein est propre à cette maladie, par définition exclusivement féminine. Certains cancérologues se sont d’ailleurs spécialisés dans cette affection. Du diagnostic à la guérison, en passant par l’annonce de la maladie et la mise en œuvre du traitement, voici les explications du Dr Mario Campone, cancérologue à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest- René Gauducheau, à Nantes.

Avant tout, si la patiente nous a été adressée par son gynécologue ou un autre médecin, « nous devons confirmer le diagnostic par une biopsie de la tumeur et une radiographie », rappelle le Dr Campone. Lorsqu’il est posé, une seconde consultation est menée par le chirurgien/cancérologue. « Celui-ci doit alors annoncer la maladie, et présenter à la patiente le plan personnalisé de soins, c’est-à-dire les traitements qui lui sont proposés », poursuit-il.

Les traitements du cancer du sein

En fonction des caractéristiques de la tumeur et du cas particulier correspondant à la patiente, « nous proposons une prise en charge thérapeutique personnalisée », explique Mario Campone. Dans 90% des cas, un traitement local est indiqué en première intention. L’ablation de la tumeur ou du sein est alors pratiquée. Une semaine plus tard, une équipe pluridisciplinaire établit si cette opération a été suffisante. « Dans le cas contraire, il est parfois nécessaire de ré-intervenir chirurgicalement pour retirer par exemple, des ganglions qui auraient pu être affectés par le cancer ». Ensuite, un traitement locorégional et/ou systémique est prescrit. Il s’agit alors de séances de chimiothérapie, de radiothérapie ou encore d’hormonothérapie, parfois combinées.

« On distingue deux types de cancers du sein. Les cancers métastatiques et les autres. Pour les premiers, la finalité est d’améliorer la qualité de vie des patientes, tout en l’allongeant. Les autres peuvent tout à fait espérer, avec les traitements actuels, guérir de leur cancer », résume le Dr Campone. Plus la tumeur est diagnostiquée précocement, plus le traitement aura de chances d’être efficace. Ensuite, les risques de récidive sont les plus importants dans les 2 ou 3 premières années après le traitement. Plus la patiente s’éloigne de ce terme, plus le risque de rechute diminue.

  • Source : Interview du Dr Mario Campone, cancérologue à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest- René Gauducheau, à Nantes, 19 septembre 2011

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