Cancer du sein: l’outil de dépistage français est-il dépassé?

16 juin 1999

A en croire le Rapport relatif à la radioprotection des patients remis à Martine Aubry et Bernard Kouchner, « 25% des mammographes ne répondent pas à l’ensemble des 12 critères (de qualité) pour assurer la sécurité et la qualité des examens pratiqués ». Le lecteur sera certes rassuré d’apprendre qu’une trentaine seulement de mammographes sur l’ensemble du parc contrôlé – soit 1.000 appareils – « ne sont pas conformes aux 4 critères principaux et ne peuvent être remis en conformité »! Les 30 appareils en question ont d’ailleurs fait l’objet d’une suspension d’agrément. Toutefois, le résultat d’ensemble est atterrant alors que la France accuse un réel retard sur les pays développés en matière de dépistage du cancer du sein. Rappelons en effet qu’un dépistage systématique n’est organisé que dans 22 des départements français: partout ailleurs il appartient à chaque femme de demander une mammographie. Elle est remboursée sur la base d’une tous les 3 ans pour les femmes de plus de 50 ans alors qu’aux Etats-Unis, les responsables de la santé recommandent désormais un dépistage annuel à partir de 40 ans. Ils espèrent réduire ainsi de 18% le nombre des décès, grâce à un diagnostic et des soins plus précoces!

  • Source : Revue du Praticien - Gynécologie, n°11

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