Cancer du sein : l’autopalpation, simple… et nécessaire
19 octobre 2022
Si elle ne remplace pas les autres méthodes de dépistage, elle les complète. L’autopalpation des seins permet de repérer la moindre petite anomalie et donc d’être prise en charge précocement si cette anomalie s’avérait cancéreuse. La Journée mondiale du cancer du sein, ce 19 octobre et la campagne annuelle Octobre Rose sont l’occasion de mettre en pratique cet autoexamen.
« L’autoexamen des seins ou autopalpation regroupe un ensemble de gestes simples qui, pratiqués tous les mois, après les règles, vous permettent de bien connaître vos seins, de détecter toute anomalie et de la signaler à vote médecin », peut-on lire sur le site cancerdusein.org.
Etape 1 : on s’observe
Devant le miroir, les bras le long du corps puis les bras surélevés, examinez attentivement votre peau : assurez-vous de l’absence de rougeur, de bleu, de renflement ou de rétractation cutanée. Attardez-vous ensuite sur vos mamelons pour vérifier qu’ils ne sont pas rouges et ne pèlent pas. Pressez-les délicatement, il ne doit pas y avoir d’écoulement. Hormis évidemment si vous venez d’accoucher : ce phénomène est alors naturel.
Etape 2 : la palpation
Toujours debout face au miroir, avec les doigts de votre main gauche, palpez votre sein droit en décrivant des petits cercles. La présence d’une boule dure qui ne bouge pas et ne fait pas mal doit vous inciter à consulter. Etendez votre surveillance jusque sous l’aisselle puis procédez de la même façon du côté gauche avec la main droite.
Etape 3 : sur le dos
Répétez l’opération précédente en vous allongeant. Cette position permet une meilleure répartition du tissu mammaire.
Dernière astuce : l’autopalpation peut se réaliser aussi sous la douche. L’eau savonneuse facilitant l’examen.