Cancer : l’anémie compromet la qualité de vie !

10 mai 2002

Même si leur espérance de vie augmente, même si c’est là un progrès marquant, les cancéreux voient leur qualité de vie gravement hypothéquée. Sur le plan familial mais également professionnel, et cela pendant comme après leur traitement. Au cœur de leurs préoccupations, la fatigue tient une place prépondérante. Or elle est bien souvent la conséquence directe de la maladie ou de son traitement. Et il n’est pas rare qu’elle soit due à… une anémie, c’est-à-dire à un trouble théoriquement simple à corriger. Notamment dans les cancers du sein et du poumon , puisque 50% à 70% des malades qui en sont victimes sont porteurs d’anémie.

Voilà pourquoi il est impératif de traiter ce trouble. C’est possible sans altérer en quoi que ce soit la qualité de vie du patient. Aux Etats-Unis, le traitement de l’anémie dans le cancer du sein et du poumon repose sur l’utilisation d’érythropoïétine. Plus connue sous le nom d’EPO, cette hormone augmente le taux d’hémoglobine et donc l’oxygénation musculaire.

Différentes études avaient montré qu’une diminution du taux d’hémoglobine était associée à une diminution de la réponse au traitement, qu’il s’agisse de radiothérapie ou de chimiothérapie. En diminuant la fatigue, l’administration d’EPO améliore à la fois la qualité de vie du patient et l’efficacité du traitement.

  • Source : MSH, 6 avril 2002

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