Cancer ovarien : deux gènes pointés du doigt

30 janvier 2015

Le cancer de l’ovaire se présente souvent sous une forme agressive. Afin de l’étudier de plus près, des chercheurs américains ont mis au point un modèle de souris mimant la tumeur humaine. Grâce à celle-ci, ils ont pu mettre au jour deux mutations génétiques associées à ce cancer.

ARID1A et PIK3CA. Lorsque ces deux gènes sont sujets à certaines mutations, le risque de cancer de l’ovaire est accru de façon très importante. A tel point que 100% des souris étudiées présentant ces mutations ont développé un cancer ovarien. Plus précisément, « ce cancer survient lorsque ARID1A est moins actif qu’à l’accoutumée et que PIK3CA est hyperactif », précise Terry Magnuson de l’University of North Carolina et auteur principal de ce travail. « Cette combinaison représente la tempête parfaite. » Cette paire de gènes se retrouve également dans d’autres types de cancers, notamment les tumeurs endométriales et gastriques.

Les auteurs souhaitent poursuivre leurs travaux afin de découvrir un biomarqueur de cette maladie. Objectif, créer un moyen de dépister les femmes porteuses de ces mutations. « Actuellement les patientes découvrent leur tumeur à un stade trop avancé », souligne Terry Magnuson. « Si elles pouvaient le savoir plus précocement, les traitements auraient plus de chance d’être efficaces. »

  • Source : University of North Carolina Health Care, 27 janvier 2015

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche

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