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Une équipe de Gustave Roussy (Villejuif) a mené une étude sur 310 enfants atteints de leucémie ou de lymphome de Burkitt à un stade avancé. L’objectif, évaluer une nouvelle ligne de traitement, associant un anticorps monoclonal à la chimiothérapie standard. Les bons résultats – présentés au congrès sur le cancer de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) organisé à Chicago du 3 au 7 juin – vont modifier les recommandations dans ce cancer pédiatrique.
Ce travail avait pour but de comparer les effets du rituximab, un anticorps monoclonal anti-CD20 (un traitement d’immunothérapie) en association avec la chimiothérapie standard, à l’effet de la chimiothérapie seule.
« Les résultats ont montré une réduction du risque d’événements (décès, rechute, progression, second cancer…) de 70% pour l’association de thérapies par rapport à la chimiothérapie seule », notent les auteurs. « Les résultats remarquables de cette étude ont conduit le Comité de surveillance et de suivi à recommander l’arrêt de la randomisation afin de permettre à tous les patients de bénéficier de l’association rituximab-chimiothérapie, nouveau standard thérapeutique pour ces patients », concluent-ils.
Le lymphome de Burkitt est une forme rare de lymphome malin non-Hodgkinien de type B. Il est nommé d’après le médecin qui a été le premier à décrire cette maladie, qui affectait couramment les enfants d’Afrique. C’est un type de cancer qui atteint peu souvent l’adulte et qui représente environ 1% à 2% de tous les cas de lymphome.
Source : UNICANCER, juin 2016
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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