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Dépister le cancer du poumon chez les fumeurs pour détecter et traiter la maladie le plus tôt possible. Sur le papier, l’idée semble intéressante. Mais selon la Haute autorité de Santé (HAS), « les conditions ne sont actuellement pas réunies pour que ce dépistage soit possible et utile ». Décryptage.
A l’origine d’environ 45 200 nouveaux cas en France en 2015, le cancer du poumon est la tumeur la plus meurtrière chez l’homme (21 000 décès) et la 2ème chez la femme (9 500 décès) après le cancer du sein. Cinq ans après le diagnostic de la maladie, moins d’un malade sur six est encore en vie.
Dans le cadre du 3e Plan cancer 2014-2019, la HAS a évalué la pertinence d’un dépistage du cancer du poumon « par scanner thoracique à rayons x à faible dose chez les fumeurs ». Or pour qu’il soit possible et utile de dépister une maladie, au moins six conditions doivent être réunies. Ce qui, selon la Haute autorité n’est pas le cas ici. Ainsi, d’après la HAS :
La Haute autorité de Santé insiste donc sur la nécessité de poursuivre la recherche sur ce cancer et d’intensifier la lutte contre le tabagisme (en multipliant les actions auprès des jeunes notamment).
Source : HAS, 19 mai 2016
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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