Cancers : aider et soutenir les femmes
29 avril 2002
« Parcours de femmes 2001 » est la première enquête menée en France sur la prise en charge globale des cancers féminins. Menée à l’initiative de Bristol-Myers Squibb, elle visait à déterminer le vécu de la maladie par les patientes. Une découverte rassurante, elles estiment pour 92% d’entre elles, recevoir une bonne information et une qualité d’écoute satisfaisante.
En revanche, même parmi ces femmes satisfaites une sur trois déclare manquer d’éclaircissements quant à ses chances de guérison. Et une sur deux a l’impression que tout ne lui a pas été dit sur l’évolution précise de la maladie.
Ainsi sont-elles 60% à rechercher personnellement des informations complémentaires. Dans la presse, sur internet ou dans le cercle amical. Par ailleurs, 32% des femmes interrogées se plaignent de n’avoir pas été suffisamment renseignées sur les effets secondaires des traitements.
Les femmes atteintes d’un cancer se plaignent d’épuisement dans 78% des cas. Puis la perte de cheveux (63%), les nausées et vomissements dus aux traitements (61%) sont les symptômes physiques les plus durement ressentis. Si deux sur trois se disent satisfaites de l’aide apportée pour soulager les nausées, elles sont également deux sur trois à déplorer que le soutien contre la fatigue ne soit pas convaincant.
Les troubles du sommeil provoqués par le traitement touchent une femme sur deux. Or seulement une équipe soignante sur dix a conscience du problème. Le dialogue est-il insuffisant ? Pourtant, la parole est une arme essentielle contre le cancer. Et elle doit être l’affaire de toute l’équipe soignante.