











Aujourd’hui en France, moins de la moitié des patients décèdent de leur cancer, que ce soit directement ou indirectement, dans les 5 ans suivant le diagnostic. Un constat global qui cache des disparités considérables entre les différents cancers.
Entre 1989 et 2002, plus de 200 000 Français de 15 ans et plus souffrant d’une maladie cancéreuse ont été suivis par le Réseau français des Registres du Cancer (FRANCIM). Mené avec le soutien de la Ligue nationale contre le Cancer, ce travail a mesuré la survie à 5 ans de ces patients.
Les résultats ont été extrêmement variables : de 95% pour les cancers de la thyroïde, du testicule et de la lèvre à moins de 10% pour les mésothéliomes de la plèvre, les cancers du foie et du pancréas. Et 14% pour les cancers du poumon, qui tuent chaque année 27 000 Français. Quant aux progrès réels enregistrés dans le traitement des cancers du sein, de la thyroïde ou de la prostate, ils sont dus pour l’essentiel, à la plus grande précocité du diagnostic.
A noter aussi, que la survie à 5 ans est sensiblement plus élevée chez la femme (63%) que chez l’homme (44%). « Les moins bons résultats obtenus chez l’homme s’expliquent en partie par (le fait qu’ils présentent) des cancers plus graves et plus difficiles à détecter comme le cancer du poumon ou de l’oesophage », souligne la Ligue. Il n’en reste pas moins que sur les 35 localisations communes aux deux sexes, 28 se caractérisent par une survie plus élevée chez la femme.
Source : Ligue nationale contre le Cancer, FRANCIM, 27 février 2007
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.