











Tout le monde est bien daccord pour estimer quen matière de cancers comme en toute autre mieux vaut prévenir que guérir mais on est souvent en peine de trouver des moyens efficaces. On connaît les liens entre le tabac et le cancer du poumon, ou entre la consommation dalcool et certains cancers de la gorge. Mais il est difficile voire impossible de convaincre une personne intoxiquée de réformer son mode de vie avant que le mal ne soit fait. En outre, les bases scientifiques manquaient encore récemment pour bâtir de véritables stratégies de prévention.
Ces méthodes ont été évoqués durant Eurocancer 98 comme un domaine dinnovation pour lavenir:
on sait que laspirine à doses faibles mais régulières diminue de 50% le risque de cancer colorectal. Ce serait du au fait qua linstar dautres anti-inflammatoires non stéroïdiens elle restaure la fonction de mort cellulaire programmée dans chaque cellule et qui, dans certains cancers, est perturbée.
des hormones végétales autoriseraient une prévention diététique de certains cancers. En Asie, la faible proportion de certains cancers du sein chez la femme et de la prostate chez lhomme serait due à la consommation de grandes quantités de soja, plante riche en phytoestrogènes qui inhibe également une hormone qui provoque un développement excessif de la glande prostatique, la 5-alpha-réductase.
Ces découvertes ouvrent de larges perspectives mais ne déboucheront pas avant plusieurs années. Et pour la diététique, aucun régime ne semble efficace sil nest pas suivi dès lenfance ou, au plus tard, ladolescence.
Source : International Journal of Psychiatry in Medicine, novembre 1999
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