Cancers : les Européens attirés par l’alternatif

03 février 2005

Plantes en tous genres, homéopathie, thérapies spirituelles… Un tiers des Européens atteints de cancers ont recours à des traitements alternatifs. Sans aucune réglementation, sans aucun avis médical. L’étude est publiée dans les Annals of Oncology.

Le professeur Alex Molassiotis et ses collègues britanniques de l’Université de Manchester, ont mené l’enquête. En collaboration avec la Société européenne des Infirmières en Cancérologie. Près d’un millier de patients -majoritairement des femmes- ont été consultés, et 14 pays européens sont concernés.

Résultat, le recours aux traitements alternatifs (le plus souvent en complément à la médecine classique) est une tendance lourde en Europe. Avec en tête, l’Italie, la République tchèque et la Suisse : les trois-quarts des cancéreux y font en effet appel ! Principales raisons invoquées, “accroître la capacité de leur corps à lutter contre la maladie (…) et améliorer leur bien-être.”

Une situation inadmissible selon les auteurs, car elle se situe hors de tout contrôle médical. Il en va même parfois de la vie des patients ! Surdosages, incompatibilités, toxicités éventuelles des produits… les risques sont bien réels. L’objectif de l’étude est donc, selon Alex Molassiotis “de faire prendre conscience aux pouvoirs publics (du degré auquel) les traitements alternatifs attirent les Européens. Il faut de ce fait réfléchir à la manière dont on pourrait les introduire dans les soins dits classiques.” Une idée déjà formulée par l’OMS en juin 2004, l’Organisation publiant alors des principes directeurs visant à réglementer l’utilisation des médicaments traditionnels

  • Source : Annals of Oncology, 3 février 2005

Destination Santé
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