Cancers : parler de la douleur

17 octobre 2008

A l’occasion de la Journée mondiale de la douleur qui se déroulera ce lundi 20 octobre, une centaine de manifestations seront organisées en France.

La Société française d’Etude et de Traitement de la Douleur (SFETD) a mis l’accent sur la prévention. Particulièrement celle de la douleur liée aux cancers.

Opérations portes ouvertes, expositions de posters, conférences grand public… les établissements hospitaliers et les centres régionaux de lutte contre les cancers se mobilisent. L’occasion pour les professionnels de santé de « faire le point sur la manière dont sont traitées les douleurs des patients et sur les mesures qui permettraient de progresser » dans ce domaine, précise la SFEDT.

Qu’elles soient dues à la maladie elle-même, aux complications ou aux effets secondaires des traitements, ou à la réalisation d’actes à visée diagnostique ou thérapeutique (biopsies, endoscopies…), les douleurs ont un retentissement majeur sur la qualité de vie des patients. C’est la raison pour laquelle, leur prise en charge est aujourd’hui considérée comme une priorité, « tant dans le Plan cancer que dans le Plan douleur 2006-2010 ».

D’après des études récentes, ces douleurs seraient présentes chez 64% des patients traités pour un cancer localement avancé. « Mais la douleur n’est pas une fatalité », insiste le Dr Serge Robard, anesthésiste au centre régional de lutte contre le cancer René Gauducheau, à Nantes. « Trop de patients considèrent encore qu’il est normal de vivre avec. Or nous avons aujourd’hui les moyens de la soulager. Les patients ne doivent donc pas hésiter à faire part de leur douleur, qu’elle soit aiguë ou chronique ». Pour connaître toutes les manifestations en région, rendez-vous sur www.sfetd-douleur.org/download/3JNPD_prog.pdf.

  • Source : Société française d’Etude et de Traitement de la Douleur, octobre 2008

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