Caprices, c’est fini!

15 février 2013

Message aux parents : ne cédez pas. ©Phovoir

Comment ne pas fondre devant la mine triste d’un enfant ? Et comment réagir lorsqu’il fait un caprice, au supermarché par exemple ? « Il ne faut pas céder », préconise Valérie P., psychologue en région nantaise. Plus facile à dire qu’à faire ?

« Le caprice fait partie de la phase d’opposition, une période du développement de l’enfant qui se situe aux alentours de 18 mois, 2 ans », explique-t-elle. Il s’agit pour lui d’une façon d’affirmer face à ses parents ou grands-parents. Avec ses moyens et ses émotions.

Pour l’enfant, le caprice est aussi un moyen de « tester » son entourage afin de savoir jusqu’où il peut aller. Voilà pourquoi la psychologue insiste sur l’importance « de ne pas céder. Il doit savoir entendre le ‘non’ et l’accepter. Le ‘non’ est très constructif et la frustration fait partie de la vie. Il doit l’apprendre dès son plus jeune âge ».

Le problème reste que les caprices ont tendance à déstabiliser les parents. Notamment lorsqu’ils se déroulent devant un tiers et/ou dans un lieu public ? Comment réagir face à son enfant hurlant au supermarché parce que vous refusez de lui acheter le dernier jouet à la mode? « Il est vrai que c’est difficile pour un parent, mais il faut le laisser. Ensuite, il se calmera et vous vous expliquerez une fois à la maison. L’important est qu’il comprenne que ce genre de caprice n’a pas d’effet sur vous, dans le sens où cela ne changera pas votre avis. » Voilà pour la théorie…

Ecrit par : David Picot

  • Source : Interview de Valérie P., 15 février 2013 – J’élève mon enfant, de Laurence Pernoud. Horay Editeur

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