Cataracte : la prise en charge ambulatoire progresse !

17 juillet 2003

En Languedoc-Roussillon en 1999, un patient sur quatre seulement pouvait se faire opérer de la cataracte sans hospitalisation, c’est-à-dire en ambulatoire. Du moins à l’hôpital public. Trois ans plus tard, la proportion s’établissait à 42%.

Pour la Caisse nationale d’Assurance maladie, qui a mené une enquête en Languedoc-Roussillon sur les modes de prise en charge de la cataracte, ces résultats paraissent encourageants. Il sont le fruit notamment du travail conjoint de la caisse, et de l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (ANAES), qui ont organisé des conférences de consensus dans la région.

Mais si la France progresse dans ce domaine, elle reste loin derrière ses cousins canadiens. Outre-atlantique en effet, 77% des opérations de la cataracte sont pratiquées en ambulatoire. Le seul traitement de ce trouble est en effet d’ordre chirurgical. Le plus souvent aujourd’hui, on enlève le cristallin défectueux et on met à sa place une lentille en matériau synthétique, ce que les spécialistes appellent la phaco-émulsification.

Caractérisée par l’impression d’un voile devant les objets qu’on regarde, par des images – surtout lointaines – qui deviennent floues et par une vision comme assombrie, la cataracte sénile est inévitable. Et elle touche, sous une forme plus ou moins évoluée, 90% des plus de 70 ans. Autant dire que tout développement permettant d’alléger les procédures et les coûts est le bienvenu…

  • Source : Assurance maladie, juillet 2003

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