Ces bruits qui polluent…

08 septembre 2009

Les bruits que nous percevons sont véhiculés par des ondes qui se propagent dans toutes les directions. Chacun est touché, même si c’est à des degrés différents. Toutefois, il existe un certain nombre de constantes en la matière.

Ainsi est-il admis que le seuil auditif de la douleur se situe à 130 décibels, les niveaux intermédiaires de la perception auditive étant eux aussi bien connus. A titre d’exemple, le volume sonore d’un bruissement de feuilles avoisine 20 décibels, celui d’une conversation courante 60 décibels alors qu’un avertisseur d’automobile à 5 mètres ou un concert de rock atteignent ou même dépassent parfois 100 décibels.

La circulation est à l’origine de nombreuses plaintes. Dans une rue au trafic intense nos oreilles enregistrent en permanence environ 70 décibels. Dans un quartier résidentiel le niveau sonore est de 60 décibels pendant la journée et de 40 décibels la nuit. Le simple fait de démarrer en douceur va déjà diminuer le volume d’émission sonore de 10 décibels pour une voiture et de 40 décibels pour une moto. En revanche, une diminution de 50% du trafic ne réduira le niveau sonore que de 3 décibels ! C’est bien la preuve que pour réduire le niveau de bruit ambiant il est plus efficace d’agir sur les sources individuelles de bruit que de limiter la circulation dans son ensemble. N’oublions pas enfin que si le cerveau essaie d’oublier le bruit et parvient à le filtrer de telle sorte que nous parvenions à ne plus en être conscient, notre système nerveux l’enregistre continuellement : l’homme ne s’habitue pas au bruit !

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