Ces meubles qui polluent

21 septembre 2015

Selon un rapport de l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (ANSES), les meubles peuvent émettre des composés volatils dangereux pour la santé. A cette occasion, elle a publié une liste de 31 substances dites prioritaires qui devraient dans les prochaines années figurer sur l’étiquetage des meubles.

Depuis 2013, l’étiquetage des produits de construction et de décoration vendus en France est devenu obligatoire. Le troisième Plan national Santé Environnement prévoit l’extension de cette mesure aux produits d’ameublement. C’est dans ce cadre que l’ANSES a été saisie par les ministères en charge de la santé et de l’écologie afin d’identifier puis de sélectionner une liste de substances chimiques prioritaires.

Les produits d’ameublement sont constitués de matériaux qui peuvent être traités, décorés ou protégés. « Ils peuvent émettre de multiples substances volatiles ou semi-volatiles auxquelles peut être exposée la population générale », précise l’ANSES. « Sur la base de la dangerosité des substances et de leur possibilité d’être émises par des produits d’ameublement, 41 substances ont été identifiées comme substances d’intérêt, dont 31 prioritaires ».

Toutes sont classées comme cancérogènes, mutagènes et/ou toxiques pour la reproduction. C’est pourquoi l’ANSES recommande « de limiter l’exposition de la population à ces substances et de tendre, à terme, vers une interdiction de celles-ci ». Enfin d’ici 2020 l’étiquetage des meubles devrait être obligatoire.

  • Source : ANSES, 14 septembre 2015

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon

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