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En matière de faim et de satiété, le fait est bien connu : (presque) tout se passe au niveau du cerveau ! Ce dernier envoie un signal pour dire en quelque sorte à notre corps, qu’il a besoin d’énergie. Il se base notamment sur le niveau de sucre dans notre sang, dont il a absolument besoin pour fonctionner. Cependant, au sortir de la période de fêtes de fin d’année, notre organisme et en particulier notre cerveau, se trouve un brin perturbé voire déréglé !
Et pour cause, non seulement nous avons tendance à manger plus que d’habitude mais en plus, repas prolongés obligent, à des moments de la journée où nous ne sommes pas habitués à être à table ! De quoi donc fortement perturber les signaux de l’appétit, autour notamment des hormones de la faim que sont la leptine et la ghréline. Lesquelles en viennent en quelque sorte à perdre leur fil directeur.
Les repas de fête apparaissent, en général, riches en glucides et en graisses. Autrement dit, en aliments susceptibles de provoquer des pics et des diminutions rapides de la glycémie – le taux de sucre dans le sang. Au point donc d’entraîner des phases de faim ou, au contraire, de manque d’appétit. Sans compter que lorsque l’on mange du sucre ou gras, le cerveau tend à libérer de la dopamine, messager chimique qui assure justement la connexion entre les neurones du circuit de la récompense. Il associe alors cet aliment au plaisir, et développe l’envie d’en reprendre. En conséquence, plus on mange gras ou sucrés, plus le cerveau s’y habitue. Au point d’entraîner des envies fréquentes, même sans avoir faim…
Voilà pourquoi, il est important au sortir des fêtes de retrouver un rythme et une composition « classique » de vos repas, en insistant particulièrement sur les fibres des fruits et des légumes. Et d’une manière générale sur les aliments non transformés. Sans oublier le fait d’insister sur les fondamentaux : l’hydratation, la pratique régulière d’une activité physique et un sommeil récupérateur. Autant d’éléments qui peuvent vous aider à réguler l’appétit.

Source : CNRS - INSERM – INRAE

Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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