Ces zoonoses qui s’incrustent… dans les pays en développement

20 mars 2006

Brucellose, fièvre charbonneuse, morve, tuberculose bovine… Ces maladies animales -des zoonoses- sont éradiquées des pays riches. Mais elles sévissent encore dans certains pays en développement, qui en seraient “devenus le réservoir permanent“.

Dans un communiqué de presse conjoint, l’Académie nationale de médecine et l’Académie vétérinaire de France s’inquiètent de cette “menace mondiale, directe ou indirecte“. Et elles lancent un appel “au renforcement des moyens de surveillance et de contrôle des maladies animales dans les pays en développement“.

Les maladies émergentes occupent le devant de la scène. Et les académiciens rappellent donc à point nommé que les moyens modernes de diagnostic, de vaccination, de prophylaxie et de communication permettent d’écarter ces dangers plus facilement que par le passé. Encore faut-il que les recommandations sanitaires internationales soient respectées. Et cela par tous les pays.

Pour maîtriser les maladies humaines d’origine animale, “il faut (donc) s’attaquer en priorité au réservoir animal et à l’éventuel vecteur. Cette lutte n’aura de chances de succès que si la coopération se renforce entre médecins et vétérinaires d’une part, entre pays industrialisés et pays en développement d’autre part“. Avec le développement des transports aériens et du tourisme de masse, le monde n’a plus de frontières. Autant ne jamais l’oublier.

  • Source : Académie nationale de Médecine, Académie vétérinaire de France, 7 mars 2006 - Photo Institut Pasteur

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