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Les bouchons du petit matin ou les retards des transports en commun sonnent le cruel retour à la réalité après des vacances sans horaires ni contraintes. « Ce ressenti et cette période de flottement sont bien normaux », glisse Valérie P. psychologue près de Nantes. « Le décalage entre ces deux périodes est souvent important. Mais le difficile retour du quotidien vous rappelle aussi que la coupure a été nette et donc potentiellement bénéfique ».
Y compris d’ailleurs, si vous ressentez une fatigue lancinante… « Comme c’est le cas pour les enfants, les adultes doivent se recaler : avec des horaires de coucher, de lever et de repas les plus réguliers possibles », enchaîne-t-elle. Même constat pour l’alimentation après les quelques excès estivaux… « Tous ces recadrages liés à l’hygiène de vie contribuent à nous remettre sur le chemin de la forme ».
Pour gérer ce blues passager, pas de miracle : « inscrivez-vous dans l’action ». Au travail bien sûr, ce qui signifie qu’il est préférable de s’atteler à la tâche plutôt que de buller ou de procrastiner. A la maison aussi. « Projetez-vous vers de nouveaux projets petits comme grands, à court ou à moyen terme », poursuit la psychologue. « Cela peut passer par l’inscription dans une salle de sport ou la pratique d’une nouvelle activité, quelle qu’elle soit. Ou des travaux à la maison ». De quoi repartir d’un bon pied. Comme chaque année, finalement.
Ecrit par : David Picot- Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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