Chaises bébé, trotteurs… 12 articles retirés du marché

08 février 2021

Pour assurer au maximum la sécurité des tout-petits, la DGCCRF a contrôlé tout un panel de chaises hautes, de sièges de table et autres cales-bébés. Au total, 12 produits dangereux ont été retirés de la vente.

Chaque année, la DGCCRF vérifie la sécurité des matériels spécialisés pour les enfants de moins de 4 ans. En 2019, l’autorité a porté son attention sur 41 articles de puériculture : chaises hautes, sièges de table, trotteurs et cales-bébés. Au total :

  • 44% ont été déclarés non conformes, surtout des sièges de tables et des chaises hautes, « pour défaut ou absence de marquages (par exemple absence de l’adresse du fabricant ou de l’importateur…) ou d’avertissements tels l’interdiction de ne pas laisser l’enfant sans surveillance, ou la présence de mentions mal traduites» ;
  • 12 de ces produits ont fait l’objet d’un retrait du marché. Ces derniers « présentaient également un danger, principalement pour le risque de chute ou de coincement ».

Certes, « les fabricants des produits contrôlés maîtrisent assez bien les exigences réglementaires et anticipent leurs évolutions », atteste la DGCCRF. Mais certains industriels ne prennent pas suffisamment en compte « la prévention des risques résultant de l’usage des articles de puériculture* ».

Des carences ont aussi été relevées concernant l’information du consommateur. « Un certain nombre d’articles étaient présentés à la vente sans emballage, déjà montés ou avec des emballages abîmés, ce qui rendait inaccessibles les informations aux consommateurs qui y figuraient », détaille la DGCCRF. Et pour certains cales-bébés notamment, « les notices mises à la disposition de la clientèle n’étaient pas mises à jour ».

A noter : bonne nouvelle, après analyse, aucun article ne contenait de concentrations supérieures aux seuils légaux concernant les substances dangereuses pour la santé (mercure, arsenic, cadmium, chrome, plomb).

 

*décret n° 91-1292

  • Source : Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), le 8 février 2021

  • Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet

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