Quand la chaleur fait un sale coup
19 juillet 2016
Chayathorn Lertpanyaroj/Shutterstock.com
Cette semaine, sur l’ensemble du territoire, les températures flirtent avec les 35°C. Or l’exposition à de fortes chaleurs constitue une agression pour notre organisme. Lequel ne parvient plus, parfois, à se refroidir. C’est le coup de chaleur. Une urgence vitale !
Le coup de chaleur provoque une surchauffe de l’organisme, qui se traduit par une fièvre élevée, une rougeur du visage, des maux de tête, une forte sensation de soif voire des vomissements et des pertes de conscience. Il menace principalement les enfants, moins résistants. Mais ne nous y trompons pas, il peut aussi toucher les adultes.
Il survient lors de vagues de chaleur estivale, comme celle que connaît actuellement l’Hexagone. Pour éviter le plus possible cet accident, respectez les conseils élémentaires en matière d’hydratation et d’exposition au soleil :
- Veillez à boire (pas d’alcool bien sûr) le plus souvent possible et en abondance ;
- Protégez-vous du soleil et de la chaleur ;
- Evitez de sortir aux heures les plus chaudes de la journée, entre 12h et 16h ;
- Rafraîchissez-vous régulièrement que ce soit par le biais d’une douche, d’un bain ou d’un brumisateur.
Chez le public âgé, la réduction de certains traitements peut être recommandée pendant les vagues de chaleur. Demandez conseil à votre médecin traitant. Il jugera s’il est nécessaire d’adapter la posologie.
Chez les enfants, « il faut éviter les expositions prolongées au soleil ou en endroits clos (voitures, cabanes à toit en taule…) », commente la Croix-Rouge Française. En cas d’incident, une consultation médicale doit être effectuée le plus précocement possible. Si la victime est un nourrisson, appelez immédiatement le 15 ou le 18 s’il présente les symptômes suivants : pleurs associés à un abattements (yeux cernés), des troubles de conscience, une sécheresse des muqueuses (dessèchement de la langue et des lèvres), un pli cutané (quand on pince la peau de l’enfant, elle reste plissée plus longtemps que normal).
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Source : Croix Rouge Française, consultée le 18 juillet 2016
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Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon