











La quête mycologique ne s’improvise pas. Surveillez la météo. Privilégiez les lendemains d’averses ou les petites accalmies ensoleillées. Une fois les bottes chaussées, vous voilà paré. Munissez-vous de paniers à fond plat ou de caisses. Evitez les sacs en plastique, ils favoriseraient la fermentation de vos champignons. Ensuite, la chasse peut commencer.
– Une fois un spécimen repéré, assurez-vous qu’il soit en bon état : ni gorgé d’eau, ni attaqué par les vers. Prélevez l’intégralité du champignon (pied et chapeau) afin de permettre sa parfaite identification ;
– Comme pour les œufs (mais pour une raison différente), ne mettez pas tous vos champignons dans le même panier. Vous risqueriez d’écraser les plus fragiles. Assurez-vous aussi, de bien séparer les différentes espèces. Une espèce toxique pourrait en effet contaminer toute votre cueillette ;
– Le champignon est une véritable éponge. Il absorbe tous les polluants. Fuyez par exemple les abords de routes et leurs gaz d’échappement ;
– Si vous n’êtes pas certain à 100% de la comestibilité des espèces récoltées, pensez à les faire vérifier par un pharmacien ou une association de mycologie ;
– Lavez- vous soigneusement les mains après la cueillette ;
– Consommez les champignons frais. Ne les conservez pas plus de deux jours au réfrigérateur ;
– Effectuez une cuisson prolongée… et santé ! Ne consommez jamais les champignons crus, à l’exception des champignons de Paris. Mais vous avez peu de chances d’en trouver en forêt… Vous pouvez passer à table.
Malgré toutes ces précautions, l’intoxication est tout de même possible. Les champignons peuvent en effet avoir été pollués par l’environnement où ils ont poussé. Dès l’apparition de symptômes suspects (nausées, vomissements…), contactez un médecin, le SAMU (15), ou un centre antipoison.
Source : Ministère de la Santé et des Sports, 8 septembre 2010
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