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Dans la nuit du samedi 28 au dimanche 30 octobre, nous changerons d’heure. Nous gagnerons une heure de sommeil. Quand il sera 3 heures du matin sur le cadran de votre montre, il sera en fait 2 heures (sauf changement automatique !).
Le jour, cela se traduira par 1 heure de moins d’exposition à la lumière naturelle. Et c’est votre horloge biologique, la même qui régule l’harmonie de nos besoins physiologiques en fonction de l’exposition à la lumière et à l’obscurité, qui s’en trouve perturbée.
Comment notre organisme nous fait-il sentir ce minime retour dans le temps ? Selon le site Univers Pharmacie, voici les principaux retentissements :
Mais ces désagréments semblent davantage marqués au moment du passage à l’heure d’été, lorsque nous perdons une heure de sommeil. Quoiqu’il en soit, les troubles sont susceptibles de prendre davantage d’ampleur chez les personnes dont le sommeil est déjà perturbé.
Les bébés sont-ils impactés par le changement d’heure ? Chez les moins de 6 mois, l’alternance des phases d’éveil et de sommeil n’est pas encore complètement calée sur un rythme jour/nuit. Par conséquent, le changement d’heure ne devrait par les affecter. Après 6 mois, si vous appréhendez une possible perturbation des rythmes du sommeil et d’appétit, vous pouvez tout à fait retarder l’ensemble de la routine « d’un quart d’heure par jour pendant 4 jours (heure du repas, du bain, du change, du coucher), et le tour est joué », détaille le Pr Arnault Pfersdorff sur son site Pediatre-online.fr.
Le changement d’heure peut aussi être l’occasion de faire un point sur votre sommeil. Combien d’heures dormez-vous par semaine ? Votre rythme de coucher-lever correspond-il à vos besoins ? « Mesurer sa quantité de sommeil hebdomadaire peut être utile », atteste le Pr Pierre Philip, chef du service de médecine du sommeil du CHU de Bordeaux.
Pour le savoir, vous pouvez télécharger l’application Kanopée. Développée par l’université de Bordeaux et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), elle permet de repérer une éventuelle dette de sommeil et donc d’un risque probable de somnolence diurne. En plus de vous aider à décrypter votre sommeil, Kanopée propose des conseils individualisés. Une application à télécharger sur IOS et Android qui peut concerner nombre d’entre nous. Selon Santé publique France, nous sommes en effet 13,1% à souffrir d’insomnie chronique. Le temps de sommeil total est d’environ 6h42 en semaine et 7h26 en week-end ou congés. Enfin, 27,7% des Français sont en dette de sommeil dont 18,8% en dette qualifiée de sévère.
Source : Santé publique France - Pediatre-online.fr - Univers Pharmacie - Pr Pierre Philip, chef du service de médecine du sommeil du CHU de Bordeaux
Ecrit par : Laura Bourgault - Édité par : Emmanuel Ducreuzet