











« Il existe en fait trois types de char à voile », explique Richard Carlon, directeur technique national de la Fédération française de Char à Voile (FFCV). « Il y a les chars traditionnels, munis de trois roues et porteurs d’un mât fixe. On y est assis au stade de l’initiation, mais allongé en compétition ». Les chars à cerf-volant quant à eux, évoluent grâce à la traction d’un cerf-volant. Et enfin, les speed sail sont des planches à voile à roulettes. Et ils se conduisent debout.
« L’activité se pratique toute l’année, et parfois même davantage en hiver car alors, les plages sont moins fréquentées » poursuit-il. « Un vent de force 3 à 6 (autour de 12 nœuds, ou 4m/seconde) est nécessaire pour permettre au char de démarrer.»
En fonction de la disponibilité de la plage, l’activité est assez différente. Sur une plage très fréquentée, l’école aménagera un parcours sous forme de circuit, où les chars pourront passer facilement. Si elle est vide… il n’y a pas de limites. Des excursions de 30 km en baie de Somme par exemple, sont ainsi possibles.
Des débuts faciles
« Conduire un char à voile, c’est assez simple. Il n’y a que deux commandes principales : la voile (pour aller plus ou moins vite) et la direction » indique Richard Carlon. « Du coup, il est aisé d’acquérir une relative autonomie, et une vitesse de 40 à 60 km/heure. Le plaisir vient très vite. » Si les performances en compétition demandent bien sûr un entraînement régulier, les premiers pas ne posent pas de problème.
Une activité familiale
Dans le char à voile, chacun peut trouver son bonheur : l’un appréciera le côté sport mécanique, l’autre la vitesse ou encore les randonnées. « Les groupes sont souvent assez hétérogènes, et c’est une activité qui peut se pratiquer en famille ». Les enfants peuvent débuter dès 8 ans, parfois plus tôt même, mais tous les centres ne le proposent pas. Il existe toutefois des contraintes physiques. « On se fait quand même un peu secouer, donc il ne faut pas avoir de problèmes articulaires. Et ce type d’activité est bien sûr contre-indiqué aux femmes enceintes » poursuit Richard Carlon. « Il s’agit aussi de pilotage, à une vitesse assez élevée, donc la vue du conducteur doit être bonne. » Un certificat de non contre-indication est requis, mais il n’est pas nécessaire de souscrire une assurance spécifique, celle-ci étant prise par le club.
Pour en savoir plus, consultez le site internet de la FFCV : www.ffcv.org
Source : interview Richard Carlon, 26 juillet 2011.
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