











Un an après avoir été exposé à des spores d’anthrax, les victimes en portent toujours les conséquences. D’après une étude publiée dans la dernière livraison du JAMA, celles-ci seraient essentiellement d’ordre psychologique.
Entre septembre et décembre 2002, le Dr Dori Reissman des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) à Atlanta a suivi 15 adultes qui avaient été victimes, un an plus tôt, des attaques bio-terroristes à l’anthrax – le bacille du charbon – qui avaient visé l’US Postal Service.
D’une manière générale, les victimes restent en butte à un stress psychologique plus ou moins intense. Logiquement donc, leur qualité de vie s’en ressent. Plus d’un an et demi après l’événement huit des victimes suivies -soit tout de même plus de la moitié- n’ont toujours pas renoué avec leur activité professionnelle.
Les auteurs ne sont pas surpris par leurs résultats, ” similaires à ceux d’études antérieures “. En conclusion, ils insistent sur l’importance de ” prendre rapidement en charge ces troubles psychologiques afin de minimiser leur retentissement sur la qualité de vie “.
Source : JAMA, 28 avril 2004
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