Chassez les polluants de chez vous !

14 juin 2001

Pour un asthmatique, l’air le plus dangereux n’est pas forcément celui dont la pollution est la plus évidente.
Car les derniers travaux menés dans ce domaine montrent qu’en la matière les risques domestiques relèvent de l’urgence. Nous vivons au milieu d’allergènes qui entretiennent l’irritation, qui rendent parfois les traitements inopérants et peuvent même induire un état asthmatique. Leur élimination pourrait permettre de réduire la prévalence de l’asthme de 45% chez les enfants et les adolescents !

Des chercheurs du Centre pédiatrique de Cincinnati aux Etats-Unis, estiment que 500 000 enfants de moins de 6 ans auraient ainsi pu échapper à l’asthme si les allergènes avaient été éliminés du domicile familial. Biologiques ou chimiques, ils peuvent aggraver un asthme existant ou provoquer la maladie. Et ils sont nombreux : acariens, moisissures, cafards, chats et chiens, produits ménagers divers, parfums, systèmes de chauffage ou de ventilation…

Cette pollution intérieure est en grande partie contrôlable. Quelques mesures de salubrité et d’hygiène suffisent souvent : aération des pièces, lutte contre l’humidité, suppression des moquettes et tissus muraux, éviction des animaux domestiques. Associées à la suppression du tabagisme passif, ces mesures permettent bien souvent d’améliorer sensiblement l’état asthmatique et voire de guérir certains malades.

  • Source : Pediatrics, 4 juin 2001

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