Chenilles processionnaires : comment éviter leurs poils urticants ?

31 mars 2021

Les chenilles processionnaires sortent au printemps et sont à l’origine de réactions inflammatoires urticantes parfois graves. Voici quelques conseils pour éviter d’en être victime.

Comme à chaque printemps, les chenilles processionnaires reviennent dans les jardins et les forêts. Ces insectes se déplaçant, comme leur nom l’indique, en file indienne, possèdent des poils urticants pouvant entraîner des réactions inflammatoires urticantes parfois graves. Ils peuvent notamment produire des effets sur la peau (rougeurs, démangeaisons, douleur cutanée, œdème localisé, urticaire et parfois petites cloques), sur les yeux (conjonctivite, larmoiement, douleur oculaire) ou les voies respiratoires (toux, gêne respiratoire). Et un contact direct n’est pas forcément nécessaire puisque ses poils se détachent et sont transportés sous l’effet du vent. C’est pourquoi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) émet plusieurs recommandations pratiques afin de les éviter :

  • Ne vous approchez pas et ne touchez pas les chenilles ou leur nid. Ce conseil est particulièrement destiné aux enfants ;
  • Tenez-vous à distance des arbres porteurs de nids. Il s’agit des chênes et des pins. On croise majoritairement la chenille processionnaire du pin dans le sud, le centre et l’ouest de la France entre janvier et mai. Quant à celle du chêne, elle se trouve plutôt dans le nord-est, la région parisienne et le nord-ouest de la France entre avril et juillet ;
  • Portez des vêtements longs en cas de promenade en forêt ou près d’arbres infestés ;
  • Evitez de vous frotter les yeux pendant ou au retour d’une balade ;
  • Lavez bien les fruits et les légumes de votre jardin ;
  • Evitez de faire sécher le linge à côté d’arbres infestés ;
  • En cas de suspicion d’exposition aux chenilles, prenez une douche et changez de vêtements ;
  • En cas de signes d’urgence vitale (détresse respiratoire…), appelez le 15 ;

Pensez en outre, à photographier la chenille pour en faciliter l’identification.

A noter : si des animaux domestiques sont entrés en contact avec une chenille, consultez un vétérinaire ou appelez un centre antipoison vétérinaire (Centre antipoison animal et environnemental de l’Ouest et Centre national d’informations toxicologiques vétérinaires).

  • Source : : Anses, mars 2021

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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