Chikungunya : comment éviter le moustique Réunionnais
31 janvier 2006
L’épidémie de Chikungunya bat son plein à la Réunion. D’après l’Institut de veille sanitaire, 30 000 patients auraient contracté la maladie. Pour lutter contre ce fléau, la Direction générale de la Santé (DGS) rappelle les mesures de prévention.
Le Chikungunya se transmet par une piqûre de moustique qui, après 4 à 5 jours d’incubation, vous cloue au lit. Pour limiter les risques, il est conseillé de porter des vêtements longs qui protègent les poignets, les chevilles et les pieds. Mais pas seulement.
“L’imprégnation des vêtements par des insecticides à base de pyréthrinoïdes” est très efficace, selon la DGS. “Les répulsifs absorbés dans les fibres des tissus s’évaporent très lentement, augmentant ainsi la rémanence et conférant une protection à long terme“. Beaucoup plus utile donc que les différents produits directement appliqués sur la peau.
Attention cependant, les protections chimiques sont à éviter chez les nouveau-nés et les nourrissons de moins de 3 mois. Optez donc pour “des moustiquaires de berceau imprégnées d’insecticides pyréthrinoïdes“. Rien d’autres. Prudence également si vous êtes enceinte. Les seuls répulsifs recommandés par la DGS sont à base de Citriodiol, de KBR 3023 ou de IR3535. Mais la concentration de ces substances ne doit jamais dépasser les 50%. Enfin côté habitat, vous pouvez traiter “systématiquement à l’aide d’insecticides pyréthrinoïdes” vos fenêtres, rideaux et autres voilages. Sans oublier la destruction de tous les gîtes larvaires potentiels : mare d’eau, pots de fleur, récipients divers…