Chikungunya : La Réunion n’est pas à l’abri d’une nouvelle épidémie

03 décembre 2007

Depuis ce matin et jusqu’à demain, La Réunion est le siège d’un colloque consacré au « Chikungunya et aux autres arboviroses émergentes en milieu tropical ». Objectif : partager l’état des connaissances scientifiques afin de renforcer les actions en matière de recherche.

Epidémiologistes, virologistes, entomologistes, sociologues… Plus de 300 spécialistes sont attendus et une soixantaine d’interventions orales sont programmées. Rappelons que le virus du chikungunya a frappé plus du tiers de la population réunionnaise (266 000 cas) entre 2005 et 2006. Mais l’ensemble de l’Océan Indien a dû faire face à l’épidémie. Plus de 200 000 cas au Sri Lanka en 2006, 40 000 à Mayotte , 9 000 aux Seychelles et 8 000 à l’île Maurice…

Aujourd’hui selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), « La Réunion et Mayotte se situent dans une phase inter-épidémique ». Autrement dit le virus circule toujours mais de manière sporadique.

Pour autant La Réunion n’est pas à l’abri d’une nouvelle épidémie de grande ampleur. « Il convient de poursuivre l’effort de recherche (…) pour la mise au point de médicaments efficaces en phase aiguë et chronique, ainsi que pour la finalisation d’un vaccin efficace », insiste l’InVS. En matière de recherche justement, la France a décidé dès 2006 de créer le Centre de Recherche et de Veille sur les Maladies Emergentes dans l’Océan Indien (CRVOI).

  • Source : InVS, CRVOI, 3 décembre 2007

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