Lutte contre le chikungunya : peu d’intoxications aux insecticides

21 mai 2010

Un dispositif de toxicovigilance a été mis en place à la Réunion pendant l’épidémie de chigunkunya en 2006. Objectif, surveiller les effets sanitaires liés aux insecticides utilisés pour la lutte antivectorielle. Résultat, 62 cas d’exposition avec des symptômes ont été recensés, dont 46 concernaient des tentatives de suicide.

En réalité le seul cas grave consécutif à une exposition accidentelle a concerné un enfant de 2 ans ayant ingéré un insecticide anti-termites. Ses symptômes ? Troubles digestifs, respiratoires, oculaires, des convulsions et un coma. Son pronostic vital n’est aujourd’hui plus engagé.

Selon les rédacteurs du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), les autres expositions accidentelles ont entraîné des irritations ORL, cutanées, des céphalées et des troubles digestifs. Tous les autres cas considérés comme graves relevaient d’une tentative de suicide, avec au final cinq décès enregistrés.

  • Source : BEH, N°18, 18 mai 2010

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