Chikungunya : un virus mal connu, des populations trop peu mobilisées

21 octobre 2008

Près d’un an après le colloque organisé à La Réunion sur le chikungunya – en décembre dernier – la Directrice générale de l’Institut de Veille sanitaire (InVS) fait le point sur la situation.

Pas de quoi triompher. Force est de constater en effet, que les zones d’ombre sont encore nombreuses. Notamment quant aux caractéristiques du virus lui-même.

Dans le dernier numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), le Dr Françoise Weber rappelle ainsi que « si de nombreuses pistes ont été ouvertes depuis deux ans, autant de questions restent sans réponse, que ce soit sur le virus, le vecteur, les formes atypiques et leurs facteurs de risque, (ou) sur les conditions exactes de la transmission ».

Quant au bilan de la lutte antivectorielle, elle insiste sur l’importance primordiale de la mobilisation des populations. « Quel que soit l’engagement des professionnels et des institutions, engagement qui a été considérable, les meilleurs plans trouvent leurs limites en l’absence d’une mobilisation de la population dans son ensemble ».

  • Source : BEH, N°38-39-40, 21 octobre 2008

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