Chikungunya : une centaine de cas autochtones en Italie

03 septembre 2007

Le District de Ravenne au nord-est de l’Italie a enregistré plus d’une centaine de cas d’infection à virus chikungunya depuis le début de l’été. Cette flambée est due à la présence dans la région d’Emilie-Romagne du moustique vecteur Aedes albopictus. Mais selon les autorités italiennes, l’épidémie régresse.

« Le nombre de nouveaux cas hebdomadaires est actuellement en décroissance », précise en France, la Direction générale de la Santé. Le chikungunya est transmis par piqûre de moustique. Après 4 à 7 jours d’incubation, la maladie se manifeste par l’apparition soudaine d’une fièvre associée à des douleurs articulaires très invalidantes.

Prudence donc si vous projetez de vous rendre dans la région d’Emilie-Romagne. Le ministère de la Santé recommande « de se protéger efficacement contre les piqûres de moustiques ». Cela passe par l’utilisation de vêtements adaptés, de répulsifs cutanés et de produits insecticides. Si vous avez séjourné au Nord-est de l’Italie et présentez « dans les 7 à 12 jours suivant leur retour une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires », consultez sans tarder un médecin.

L’Aedes albopictus est également présent dans le Sud de la France, en particulier dans les Alpes-Maritimes et en Corse. Mais le dispositif de lutte contre la dissémination de la dengue et du chikungunya mis en place par les autorités depuis 2006 a permis à ce jour d’éviter toute transmission.

  • Source : Ministère de la Santé, 31 août 2007

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