Chimiothérapie des cancers: progrès annoncés

06 juin 1998

Au lieu de s’attaquer aux tumeurs en détruisant leurs cellules, les chimiothérapies anticancéreuses de demain utiliseront des armes qui les amèneront à s’autodétruire. Plus sournoises et plus efficaces elles auront moins d’effets indésirables. On sait en effet que les médicaments antimitotiques – ainsi nommés parce qu’ils bloquent la multiplication cellulaire appelée mitose – sont également toxiques pour l’homme. Et même si des progrès remarquables ont été réalisés dans ce domaine depuis quelques années, la recherche se poursuit pour mettre au point des médicaments efficaces qui protégeront mieux le malade. Dans le cadre d’Eurocancer 98 on a beaucoup parlé de deux molécules, l’angiostatine et l’endostatine. L’une et l’autre appartiennent à la catégorie des inhibiteurs de l’angiogénèse: elles empêchent la formation des vaisseaux indispensables à la tumeur pour se développer, de sorte qu’elle se nécrose au-delà de quelques millimètres de diamètre. On sait aujourd’hui produire ces deux molécules par recombinaison génétique. Leurs effets paraissent très prometteurs sur les souris et l’expérimentation humaine commence. On n’en est aujourd’hui qu’au stade des essais préalables de toxicité, mais on saura dans les toutes prochaines années si cette voie de recherche tient ses promesses thérapeutiques chez l’homme.

  • Source : International Journal of Psychiatry in Medicine, novembre 1999

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