











Accueil » Santé Publique » Médicaments » Chirurgie de l’obésité : s’engager en connaissance de cause
La Haute Autorité de Santé (HAS) publie aujourd’hui une brochure pour informer tous les acteurs concernés, du patient au médecin traitant. Sans surprise, la chirurgie de l’obésité se développe à mesure que la fréquence de l’obésité augmente… Difficile en effet d’ignorer ces statistiques maintes fois répétées : plus de 12% des adultes en France sont obèses, 30% en surpoids.
Toutefois, la pratique de la chirurgie dite bariatrique doit être strictement encadrée. « Oui, c’est efficace », rappelle la HAS. Non sans souligner aussitôt, que « la chirurgie ne permet pas à elle seule de perdre du poids ». Une fois l’intervention passée, il est essentiel de « modifier ses habitudes alimentaires, augmenter son activité physique et être suivi médicalement à vie ».
Cette chirurgie s’adresse donc uniquement aux adultes dont l’IMC est supérieur à 40. Elle peut être proposée à partir d’un IMC de 35 n cas d’affection associée: diabète, hypertension artérielle, syndrome d’apnées du sommeil, troubles articulaires… Lorsque ces « critères » sont remplis, un bilan de santé complet (y compris un bilan psychologique) doit être effectué avant toute décision définitive.
Si vous envisagez de recourir à ce type de chirurgie, adressez-vous à votre médecin traitant. Point très important : l’Assurance-maladie prend généralement en charge l’intervention, sous réserve d’entente préalable.
Source : HAS, octobre 2009 - OMS, aide-mémoire n°311, septembre 2006
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