











Accueil » Médecine » Maladies cardiovasculaires » Le chocolat noir, l’ami du cœur ?
Alexandra Lande/Shutterstock.com
Vous recherchez d’excellentes raisons de croquer – avec modération bien sûr – dans un morceau de chocolat ? Des médecins américains vous en apportent une sur un plateau : cet aliment permettrait de diminuer le risque de fibrillation auriculaire. Le conditionnel reste toutefois de mise…
Qualifiée également d’« atriale », la fibrillation auriculaire (FA) correspond à un trouble du rythme cardiaque, – une arythmie – due à une contraction anarchique des oreillettes du cœur. Elle entraîne des battements très rapides et irréguliers. Elle concernerait 1% de la population générale, mais son incidence augmente avec l’âge puisque plus de 10% des plus de 80 ans seraient touchés.
La FA diminue donc l’efficacité du cœur, qui remplit moins bien son rôle de pompe. Ce qui peut entraîner des complications du type insuffisance cardiaque ou infarctus du myocarde. Cette affection favorise aussi la formation de caillots de sang dans le cœur, augmentant le risque d’embolie artérielle et donc d’accident vasculaire cérébral (AVC).
30g par semaine…
Au Duke Clinical Research Institute de Durham en Caroline du Nord (Etats-Unis), le Pr Jonathan Piccini et son équipe ont souhaité savoir si la consommation de chocolat pouvait justement agir sur le rythme cardiaque. Ils ont donc repris les données d’une étude de cohorte danoise sur les cancers et l’alimentation : la Danish Diet, Cancer and Health Study. Soit 55 000 personnes suivies pendant plus de 13 ans.
Un conseil, ciblez le chocolat noir ! Les femmes qui croqueraient l’équivalent de 30g par semaine diminueraient ainsi leur risque de FA de 21%. Les hommes pourraient eux, en consommer au moins le double pour une diminution du risque de 23%. Les auteurs concluent toutefois qu’il s’agit d’une association statistique – certes « robuste » – tirée d’une étude observationnelle. Les consommateurs de chocolat suivraient par ailleurs un mode de vie plus sain que les autres. En termes notamment d’hygiène alimentaire.
Source : Heart 2017; publié en ligne le 23 Mai 2017. doi: 10.1136/heartjnl-2016-311026 – Ameli.fr, site consulé le 6 juin 2017
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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