Christine Petit : la première à avoir identifié les causes de la surdité

12 décembre 2007

Le grand Prix INSERM de la recherche biomédicale a été décerné à Christine Petit, pour ses travaux sur la surdité congénitale. Cette Française en effet, a découvert pas moins d’une vingtaine de gènes, et démontré que l’un d’eux est à l’origine de près d’un tiers des surdités congénitales sévères ou profondes.

Directrice de l’Unité INSERM 587 « Génétique des déficits sensoriels » (Bordeaux), Christine Petit a établi que la surdité du premier âge est pour l’essentiel, héréditaire. Elle a également élucidé les mécanismes défectueux dans ces formes de surdité, révélant leur diversité. En s’appuyant sur toutes ces avancées, elle a fait sauter un autre verrou de la connaissance. A savoir celui des mécanismes qui assurent le développement et le fonctionnement de l’organe sensoriel auditif, la cochlée.

En France, la surdité sévère ou profonde est fréquente. Elle touche un enfant sur 700 à la naissance, et un sur 500 avant l’âge adulte. Or pour ces enfants, l’acquisition du langage parlé s’avère particulièrement difficile. Le risque d’échec scolaire est important, et le développement psychoaffectif de l’enfant comme l’équilibre familial s’en trouvent compromis.

  • Source : INSERM, novembre 2007

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