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Les risques de chute augmentent avec l’âge. Ainsi, 30 % des plus de 65 ans tombent au moins une fois par an. Et souvent les causes sont multifactorielles.
Avec l’avancée en âge, la marche, activité quasi-automatique, peut être perturbée par divers facteurs. Ainsi les articulations peuvent-elles être touchées par une arthrose (genou, hanche…) ou une inflammation (comme dans le cas de la goutte) qui diminuent l’amplitude de mouvements et favorisent les chutes.
Certaines maladies (les suites d’un AVC, une sclérose en plaques, la maladie de Parkinson…) viennent paralyser une des deux jambes ou les deux ou encore provoquer des mouvements anormaux ou des tremblements. L’ostéoporose de son côté fragilise les os en les rendant plus poreux. Le squelette s’affaiblit.
En vieillissant, la masse musculaire diminue et les capacités physiques peuvent s’en trouver diminuées, favorisant ainsi les chutes. « Inversement, l’obésité, responsable de douleurs des pieds et des talons, d’une modification de la statique des pieds, d’une marche moins rapide, d’une diminution de l’agilité augmente le risque de chutes », note l’Assurance-maladie.
Après 65 ans, les sens sont eux aussi moins performants. Une baisse de l’acuité visuelle (DMLA, cataracte…) ne permet pas toujours d’éviter les obstacles. Tout comme une diminution de l’audition. Le système vestibulaire, dans l’oreille interne, s’altère avec le vieillissement, ce qui endommage l’équilibre. Par ailleurs, « les maladies de la mémoire et les troubles cognitifs comme la maladie d’Alzheimer amènent les personnes à moins percevoir les risques et à se mettre en danger (un escalier glacé, monter sur une chaise instable) », prévient l’Assurance-maladie.
Effets sédatifs, neurologiques, cardiovasculaires… Chacun de nous peut être confrontés aux effets indésirables de certains médicaments. Lesquels peuvent prendre de l’ampleur avec l’âge. En effet, l’élimination de certains médicaments par les reins ou par le foie tend à diminuer. Ainsi, les trois types médicaments le plus souvent en cause dans les chutes sont ceux à visée psychique (antidépresseurs, antipsychotiques, anxiolytiques, sédatifs et somnifères), les médicaments faisant baisser la tension artérielle (hypotenseurs et diurétiques) et les antidiabétiques.
Pour diminuer ce risque, l’objectif est de donner plus d’autonomie aux personnes gagnant en âge.
Source : Assurance-maladie
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet