« Créer des bulles de rêves », « ouvrir une fenêtre », « replonger dans l’imaginaire »… L’intervention des clowns dans les services pédiatriques hospitaliers est une parenthèse heureuse dans un quotidien difficile. Formés spécifiquement à cet environnement bien particulier, les artistes peuvent même être utiles en cas de soins lourds chez des tout-petits. Reportage au CHU de Nantes.
Affublés de nez rouges, maquillés de paillettes et vêtus de blouses rigolotes, les docteurs Oups, Ye$, Patacrêp et Etincelle ont une façon bien à eux de « soigner » les enfants hospitalisés. Chaque vendredi matin depuis le mois de septembre 2017, ils distillent en duo leur bonne humeur et leurs maladresses de clowns dans les couloirs et les chambres du CHU de Nantes. Plus spécifiquement dans les services accueillants des enfants.
Hygiène et bonne humeur
Après avoir échangé avec l’équipe médicale, qui leur transmet diverses informations sur la journée des enfants et la vie du service, les artistes, spécialement formés à intervenir en milieu hospitalier, empruntent chaque fois le même parcours. « En raison des règles d’hygiène strictes à respecter, nous commençons par les services dans lesquels les enfants doivent être protégés contre tout contaminant », explique Céline, alias docteur Etincelle. Le service de dialyse est donc le premier visité. Des petits viennent ici jusqu’à 3 fois par semaine et y restent une demi-journée. « La visite clownesque est souvent attendue avec impatience », souligne Sylvie Rosek, infirmière puéricultrice.
Les artistes parcourent ensuite notamment le service d’Hôpital de Jour médico-chirurgical de Pédiatrie, l’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée, pour terminer à chaque fois aux urgences pédiatriques. Objectif toujours « apporter du rire, de la détente, une parenthèse de joie et de légèreté dans un quotidien difficile », soulignent les clowns. Ce que confirment les équipes soignantes. Le sourire monte aux lèvres du Dr Gwenaelle Roussey, pédiatre néphrologue, qui se réjouit de l’arrivée de ces trublions multicolores. « Ils arrivent en musique dans les services et cela met immédiatement de bonne humeur. Ils facilitent le quotidien. »
Des techniques adaptées
« Nous devons beaucoup nous adapter», explique le docteur Ye$. « Le jour même, nous obtenons des informations complémentaires sur les enfants, leur situation médicale et les humeurs de chacun. » Ainsi, les clowns adaptent leurs interventions auprès des petits malades. « On voit si l’enfant a envie de nous voir, s’il a peur… », détaillent-ils. « Nous nous attardons si un petit a peu de visites et nous ne traînons pas si un autres est fatigué après une intervention. » Un vrai plus pour les petits malades, leurs parents et les soignants.
Si vous souhaitez aider l’association Theodora, vous pouvez faire un don.
Source : reportage au CHU de Nantes, 7 février 2018
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche
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