CMU de base ou complémentaire, qui fait quoi ?

La CMU, pour Couverture Maladie universelle, permet à tous ceux dont les revenus sont les plus faibles et qui ne bénéficient pas d’une protection sociale, d’accéder à une assurance maladie. Lors de son entrée en vigueur en 2000, la CMU avait pour objectif de lutter contre l’exclusion des soins. La solution paraissait simple : il suffisait d’en faciliter l’accès. Attention cependant de ne pas confondre la CMU de base et la CMU… complémentaire. Petit tour d’horizon pour vous aider à vous y retrouver.

La CMU de base. D’après le site www.cmu.fr, « la Couverture Maladie universelle de base permet l’accès à l’assurance maladie à toutes les personnes résidant en France – Français ou étrangers – de manière stable et régulière depuis plus de trois mois, et qui n’ont pas droit à l’assurance maladie à un autre titre (activité professionnelle, etc.). »

La CMU de base est attribuée gratuitement ou moyennant le paiement d’une cotisation selon « le montant de votre revenu fiscal de référence. » Elle ouvre droit aux remboursements des soins et médicaments aux taux habituels appliqués aux autres assurés sociaux. Votre affiliation à la CMU de base n’est pourtant pas automatique. Vous devez en faire la demande auprès de la Caisse primaire d’Assurance-maladie (CPAM) dont vous relevez, et remplir un dossier. Celui-ci est disponible en cliquant ici. Actuellement, la CMU de base compte 1,7 million de bénéficiaires.

La CMU complémentaire. La CMU de base est une protection maladie obligatoire. Sa version complémentaire est, comme son nom l’indique, une protection auxiliaire qui, comme une mutuelle ou une assurance complémentaire, la complète mais ne la remplace pas. Pour en bénéficier, vous devrez :

– Etre en situation régulière ;
– Résider en France de façon stable depuis plus de 3 mois ;
– Percevoir des ressources inférieures à un plafond fixé selon la composition du foyer.

La CMU complémentaire peut être gérée soit par votre caisse d’Assurance-maladie, soit par un organisme complémentaire agréé. Dans tous les cas, vous ne paierez plus aucune cotisation et les prestations accordées seront les mêmes. Les soins seront pris en charge à 100 %, sans avance de frais. Aujourd’hui, la CMU complémentaire concerne 4,2 millions d’assurés.

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  Source : www.cmu.fr; www.ameli.fr, consultés le 11 octobre 2010