











Quand létat du coeur, suite à des troubles du rythme ou après un infarctus par exemple, nécessite la pose dun défibrillateur cardiaque, on interdit par prudence la conduite dun véhicule automobile pendant les 3 mois qui suivent limplantation. Il existe en effet toujours un risque de syncope chez ces malades. Pourtant, à en croire une enquête menée par le CHU de Nancy (Service du Pr. Sadoul) 4 patients sur 10 avouent avoir reconduit plus tôt.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, aucun pays européen en dehors de la Grande-Bretagne ne sest doté dune législation spécifique en la matière. Cest la raison pour laquelle les médecins en sont réduits à des recommandations de prudence… que rien ni personne ne peut obliger les malades à observer. Comme le souligne la revue de la Fédération Française de Cardiologie, cest une lacune quil faudrait certainement combler, pour « concilier à la fois les exigences de la sécurité et celles dictées par le retour des patients à une vie normale. »
Source : Coeur et Santé n°101 juin 97
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