Cœur et pollution

10 août 1997

Dans la revue Cœur et Santé d’octobre le Pr. Michel Aubier (service des maladies respiratoires de l’Hôpital Bichat, à Paris) nous apprend que la pollution atmosphérique, qu’on savait dangereuse pour l’appareil respiratoire, retentit également sur la composition du sang et le fonctionnement du système cardio-vasculaire. Les polluants, issus à 80% des automobiles, augmentent la viscosité sanguine et favorisent la formation de caillots dans les artères et les veines.

On ne sait pas encore ce qui est le plus dangereux, entre des pics de pollution élevés mais brefs et un contact répété et prolongé avec les oxydes de carbone, l’ozone ou le dioxyde d’azote. La pollution ne parait pas provoquer directement des troubles précis mais elle semble être un facteur de risque qui agit en s’associant à d’autres.

  • Source : Dr Gullette, dans le JAMA du 21 mai 1997, cité par Impact Quotidien

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