Devenir donneur de sang

01 février 2010

Règle générale : le don de sang total est autorisé entre 18 et 70 ans. Pour les plaquettes et le plasma en revanche, le don n’est plus autorisé après 65 ans. Le poids minimal des donneurs doit enfin être de 50 kilos. Explications, et passage en revue des démarches à effectuer.

Chaque poche de sang doit contenir une dose thérapeutique suffisante, à savoir 400 ml. « Sachant qu’il ne faut pas prélever plus de 8 ml par kilo de poids corporel, ceci explique le critère de poids minimum fixé à 50 kg », expliquent les responsables de l’Etablissement français du Sang (EFS). Vous voulez donner votre sang ? Toutes les coordonnées des EFS sont disponibles sur www.dondusang.net. Il vous sera remis un dossier et un questionnaire que vous devrez remplir pour l’entretien dit de pré-don.

« L’entretien médical préalable constitue l’un des moments capitaux du processus de don de sang ». C’est une étape essentielle à la sécurité tant du receveur que du donneur. « En effet, il existe toujours un délai, entre le moment où une personne est infectée par un virus ou une bactérie et le moment où celle-ci est décelable par les tests. C’est la fenêtre de conversion sérologique », souligne l’EFS. Au cours de l’entretien, le médecin doit donc apprendre si le donneur a pu être en contact avec un virus ou une bactérie. « L’une des clefs de la sécurité est donc l’honnêteté, la sincérité durant l’entretien médical, du candidat au don. »

Quelles sont les principales contre-indications au don ? En cas de maladie virale, vous serez contraint d’attendre deux semaines après la fin des symptômes pour donner. Même contrainte en cas de traitements (antibiotiques, corticoïdes en comprimés…). Après certains actes, vous devrez également respecter un délai précisément établi :
– Un jour après le traitement d’une carie ;
– Sept jours après un détartrage ;
– De sept jours à quatre mois après une intervention chirurgicale ;
– Quatre mois après un piercing ou un tatouage ;
– Quatre mois après un rapport sexuel non protégé ;
– Quatre mois aussi après le retour d’un voyage dans un pays où le paludisme est endémique.

Le don n’est pas autorisé en cas de grande fatigue, d’anémie, de diabète insulinodépendant ou de traitement anti- épileptique, ainsi qu’aux femmes enceintes jusqu’au 6ème mois après l’accouchement. Si vous souffrez d’une maladie transmissible par le sang (syphilis, hépatites B et C, infection à VIH), vous serez également exclu du don de sang. Même restriction pour les patients ayant déjà subi une transfusion sanguine, une greffe d’organe, de tissus ou de cellules. Si vous avez séjourné en Grande-Bretagne plus de 12 mois entre 1980 et 1996, le don est formellement contre-indiqué. « Il existe en effet un risque théorique de transmission de l’encéphalopathie spongiforme bovine ou ‘maladie de la vache folle’ ». Enfin il en est de même en cas d’utilisation – actuelle ou passée – de drogues par voie intraveineuse.

Pour votre premier don, apportez un document attestant votre identité. Si vous possédez une carte de donneur, vous devrez vous en munir pour chaque don. Enfin, un temps d’interruption de deux mois est imposé entre deux prélèvements de sang total.

L’EFS propose 173 sites fixes de collecte, répartis sur l’ensemble du territoire. Près de 39 000 collectes mobiles ont également lieu chaque année dans les entreprises, le communes, les administrations, les établissements scolaires… Toutes les informations nécessaires sont disponibles sur le site de l’EFS ou au 0810 150 150 (Numéro Azur, prix d’un appel local depuis un poste fixe). Alors, qu’est-ce qui vous arrête ?

  • Source : EFS, 2010

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