
L’étude Opaline a été conduite par des équipes de l’INRA, (Institut national de la Recherche agronomique), du CNRS et de l’Université de Bourgogne auprès de 300 mères et de leurs enfants. Ces derniers ont été suivis dans un premier temps, jusqu’à l’âge de 2 ans puis dans un second temps, jusqu’à 6 ans.
Comme l’expliquent les auteurs, « différents outils ont été mis en place pour observer les comportements, les préférences alimentaires, les perceptions sensorielles ou encore l’environnement familial des participants : semainier alimentaire, questionnaires, entretiens… »
Au final, ce travail met en évidence « l’importance de la période du début de la diversification – aux alentours de 6 mois révolus – pour la formation des préférences jusqu’à deux ans. Il démontre aussi le rôle essentiel joué par les pratiques (qui ont cours) au sein du foyer familial ». Les auteurs insistent notamment sur l’importance de diversifier les aliments proposés. Ainsi que les textures.
Allez-y progressivement
Ce travail confirme aussi que les préférences alimentaires sont liées à « la sensibilité individuelle de l’enfant aux odeurs ou aux saveurs des aliments proposés ». Autrement dit, variez les « plaisirs » que vous lui présentez : les types d’aliments bien sûr, mais aussi leurs textures, leurs saveurs, leurs couleurs.
Toutefois, ne bousculez pas vos petits. Veillez à ce que les modifications introduites dans leur alimentation soient très progressives. Un nouveau goût, une nouvelle texture, le passage du biberon à la cuillère… un seul changement à la fois. Par exemple, évitez de proposer à votre petit des carottes à la cuillère si les carottes comme la cuillère lui sont encore inconnues…
Aller plus loin : pour en savoir plus sur la diversification alimentaire, téléchargez La Santé vient en mangeant : le guide de la naissance à trois ans.

Source : INRA/CNRS/Université de Bourgogne, 18 octobre 2012 - INPES, Le guide, de la naissance à trois ans
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