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Accueil » Santé Publique » Comment la cigarette électronique «brouille » l’esprit
© Aleksandr Yu/Shutterstock.com
La cigarette électronique est souvent présentée comme une solution efficace pour arrêter de fumer. Mais le débat concernant l’innocuité de ce procédé n’est toujours pas tranché. Alors que différents travaux ont mis en avant une association entre le vapotage et la déficience mentale chez les animaux, une équipe de l’Université de Rochester (Etat de New York) a cherché à savoir si ce lien était aussi valable pour l’homme.
Ils ont donc analysé les données de 2 études :
Les 2 enquêtes présentent comme point commun de poser les mêmes questions sur les habitudes de tabagisme et de vapotage ainsi que sur les problèmes de mémoire, d’attention et de fonction mentale.
Résultat, les fumeurs et les vapoteurs – quel que soit leur âge – sont les plus susceptibles de déclarer des problèmes de fonction mentale. Mais ce n’est pas tout. L’étude sur les jeunes a également révélé que les étudiants qui déclaraient avoir commencé à vapoter tôt – avant 14 ans – étaient plus susceptibles de signaler des difficultés à se concentrer, à se souvenir ou à prendre des décisions que ceux qui avaient commencé après.
« L’augmentation récente du vapotage chez les adolescents est très préoccupante et suggère que nous devons intervenir encore plus tôt», avance le Pr Dongmei Li, principal auteur de ce travail. « L’adolescence est une période critique pour le développement du cerveau. Les préadolescents et les adolescents peuvent être plus sensibles aux changements cérébraux induits par la nicotine. Notre étude ajoute confirme que le vapotage ne devrait pas être considéré comme une alternative sûre au tabagisme ».
Source : Tobacco Induced Diseases, 28 décembre 2020
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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