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L’alcool produit plusieurs effets sur l’organisme qui peuvent par conséquent impacter le mécanisme érectile. Tout d’abord, d’après des chercheurs de l’Université d’Harvard, l’alcool à hautes doses « réduit la production de testostérone par les testicules. Le cerveau est moins irrigué par la testostérone nécessaire à la production de dopamine dans les circuits de l’érection », peut-on lire dans l’ouvrage Sexe et cerveau. « Or la dopamine est le carburant qui permet aux nerfs descendant de l’hypothalamus au pénis de se mettre en action ».
Par un autre biais, l’alcool à l’excès agit sur la production d’hormones. « Consommer de l’alcool de façon non-modérée et excessive, peut finir par abîmer le foie », expliquent les sexologues de charles.co. Or « les maladies du foie ont un impact négatif sur la sexualité. En effet, le foie participe au système de régulation des hormones ; et en particulier, elles peuvent conduire à une diminution des taux de testostérone. »
Enfin, à plus long terme, « une consommation régulière d’alcool pendant plusieurs années finit par abîmer le système neurologique périphérique », poursuivent-ils. Il s’agit de neuropathie périphérique, c’est-à-dire une pathologie du système électrique reliant le cerveau au pénis. Résultat, « lors de l’excitation, le cerveau envoie l’information au pénis ; si ce système électrique est endommagé, l’information n’arrive pas au pénis, causant alors une dysfonction érectile ».
Source : charles.co - Sexe et cerveau, Sébastien Bohler, Aubanel Sciences
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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