











© Ralf Liebhold/shutterstock.com
Le Nutri-Score correspond à « un logo apposé en face avant des emballages qui informe sur la qualité nutritionnelle des produits sous une forme simplifiée et complémentaire à la déclaration nutritionnelle obligatoire », rappelle Santé publique France. Concrètement donc une échelle de 5 couleurs (du vert foncé au orange foncé) associé à des lettres allant de A à E indique la « note » du produit. S’il est A et vert foncé, il est donc très bon au niveau nutritionnel. A l’autre bout de l’échelle, le E Orange foncé correspond à un aliment pauvre en qualités nutritionnelles, ou trop salé, sucré ou gras.
La « note » est en effet « attribuée sur la base d’un score prenant en compte pour 100 gr ou 100 mL de produit, la teneur en nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes, légumineuses, fruits à coques, huile de colza, de noix et d’olive), et en nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel). »
Le Nutri-Score permet alors notamment de comparer les produits d’un même rayon. Ainsi, « les céréales du petit-déjeuner, par exemple, peuvent avoir un score compris entre A et E. En un coup d’œil, vous pourrez choisir, parmi vos céréales préférées, celles qui ont la meilleure qualité nutritionnelle », précise Santé publique France. Autre exemple, « un même produit de différentes marques : les lasagnes à la bolognaise peuvent être classées en A, B, C ou même D selon les marques ».
« La part de marché des marques engagées dans la démarche Nutri-Score n’a cessé d’augmenter depuis 2018, pour atteindre 50% des volumes de ventes en 2020 », se félicite Santé publique France. En parallèle, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à y avoir recours. D’après la dernière étude menée par Santé publique France, « 53% des personnes interrogées estiment avoir été impactées par le Nutri-Score dans leurs comportements d’achat ». Dans le détail, 39% ont été incités à changer de marque pour un même produit. Ce qui représente une hausse de 16 points par rapport à mai 2019. Autre influence : 35% à changer durablement certaines habitudes alimentaires (+10 points) grâce au Nutri-Score.
Afin de renforcer encore davantage le recours à ce système, Santé publique France lance dès ce 5 juillet une campagne d’information qui sera à la fois visible sur les réseaux sociaux, en magasins et dans les établissements de santé.
Source : Santé publique France
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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