Comment nettoyer un biberon ?
15 juin 2020
Que vous utilisiez du lait industriel ou tiriez votre propre lait, le nettoyage des biberons ne se fait pas à la va-vite. Voici un petit rappel des différentes étapes pour bien stériliser le matériel et nourrir votre bébé dans les règles de l’art.
Rien de très fastidieux à donner un biberon à votre petit (si tant est que bébé n’éprouve pas de difficulté à déglutir ou souffre de troubles digestifs). En revanche, quand vous nettoyez un biberon, le plan de travail peut vite se transformer en champ de bataille. Le nettoyage… la base pour éviter que les microbes et les bactéries provoquent une diarrhée, une gastroentérite et du muguet.
Avant tout, sachez qu’il n’est pas nécessaire de stériliser le biberon, comme cela a longtemps été préconisé. Il suffit de le laver soigneusement, dès que votre enfant a fini sa tétée, selon les étapes suivantes :
- Lavez-vous les mains et démontez le tout, rincez le biberon, la tétine et le capuchon à l’eau froide, en faisant passer l’eau dans le trou de la tétine afin d’enlever les traces de lait ;
- Frottez chaque pièce à l’aide d’une brosse adaptée et d’eau chaude savonneuse pour déloger les potentielles bactéries. Ce geste doit être fait à l’extérieur et à l’intérieur de chaque partie, sans oublier les rainures sur l’anneau du biberon ;
- Pour faire sécher le biberon, placez-le sur un égouttoir à l’air libre, démonté et tête en bas. N’utilisez pas de torchon, afin d’éviter le dépôt de microbes sur les différents éléments.
Et si vous optez pour un nettoyage au lave-vaisselle, cela est tout à fait possible. Dans ce cas, rincez bien les différents éléments, afin d’enlever toute trace de lait. Puis utilisez un cycle complet, avec une température de lavage d’au moins 65 °C et un séchage (cette dernière étape est indispensable).
A noter : il est conseillé de surveiller régulièrement l’état des tétines : « elles se détériorent avec le temps en raison de la succion, de la chaleur, du contact avec le lait et de l’exposition à la lumière du soleil», insiste l’Institut national de Santé publique du Québec. Changez-en si elles sont « collantes, pâteuses, trouées ou déchirées ».