Comment notre corps combat-il le froid ?

17 février 2020

Quand le thermomètre dégringole, notre organisme met en place plusieurs stratégies pour maintenir sa température interne à 37°C. Une mécanique très efficace à laquelle il faut malgré tout parfois donner un petit coup de pouce.

Comme chez tous les mammifères à sang chaud, notre organisme est équipé d’un système de régulation thermique très élaboré qui fonctionne sur le principe du thermostat. Des détecteurs thermiques répartis dans tout le corps émettent des signaux nerveux en fonction de la température à laquelle ils sont exposés. Ces signaux sont acheminés vers les centres nerveux, essentiellement vers l’hypothalamus, où ils sont comparés à une valeur de référence. En cas de température trop faible ou trop élevée ressentie naît un signal d’erreur qui active à son tour les centres de commande des diverses réactions physiologiques permettant de ramener la température corporelle aux bonnes valeurs. Et donc de maintenir le corps à 37°C, en été comme en hiver.

Le système de « chauffage » du corps

En cas de froid, le corps dispose de deux mécanismes biologiques de défense. D’une part, il renforce son isolation thermique : l’hypothalamus commande aux vaisseaux à la surface de la peau de se rétrécir (vasoconstriction) pour retenir la chaleur au niveau des organes vitaux, d’où les extrémités (mains et pieds) froides en hiver. D’autre part, l’hypothalamus commande des contractions musculaires involontaires pour produire de la chaleur, d’où ces grelottements incontrôlables quand il fait vraiment très froid.

Malgré toute la finesse de ce mécanisme, l’organisme est parfois mis à rude épreuve en cas de très fortes baisses des températures. A vous alors de renforcer ses capacités. Si les contractions musculaires involontaires fournissent de la chaleur, les mouvements volontaires sont encore plus efficaces. Voilà pourquoi il est conseillé de continuer à bouger, même quand il fait froid. Rien ne serait pire que l’immobilité. Attention toutefois : si vous partez faire du footing ou du vélo, quelques précautions s’imposent. Bien entendu, il faut également adopter une tenue vestimentaire adaptée, en multipliant les superpositions et en portant une attention toute particulière aux extrémités.

  • Source : Site Education Physique et Sportive de l’académie d’Orléans-Tours consulté le 9 février 2015

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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