Comment prévenir l’AVC ?
07 décembre 2022
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une urgence vitale qui correspond à l’obstruction d’un vaisseau sanguin dans le cerveau ou, dans de plus rares cas, à sa rupture. Alors comment prévenir cet accident gravissime ?
Chaque année en France, plus de 140 000 nouveaux cas d’accidents vasculaires cérébraux sont rapportés. Ce qui correspond à un toutes les quatre minutes. Si cet accident peut arriver à n’importe qui, certains éléments modifiables dans notre comportement majorent le risque. Il existe donc des mesures à mettre en œuvre pour prévenir ces AVC.
Prévention primaire
Prévenir la survenue d’un AVC chez une personne sans antécédent repose principalement sur le dépistage et le traitement des facteurs de risque vasculaires. En effet, ces derniers sont les principaux facteurs de risque de l’AVC. Il s’agit notamment de contrôler le niveau de pression artérielle et un éventuel excès de cholestérol.
En outre, la survenue d’un diabète étant aussi un facteur de risque, il est essentiel de contrôler la maladie si elle est déclarée. Il est enfin déconseillé de fumer, de boire trop d’alcool, et d’être sédentaire. Ces comportements étant eux-mêmes des facteurs de risque cardiovasculaires bien identifiés.
Prévention secondaire
Si malgré les précautions, un accident vasculaire cérébral survient, il est essentiel d’appeler le 15 car sans prise en charge rapide et adéquate, il peut avoir des conséquences irréversibles sur le cerveau. « L’AVC représente la première cause de handicap physique acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer) et la deuxième cause de mortalité avec 20% des personnes qui décèdent dans l’année suivant l’AVC », rappelle l’Inserm.
Et avoir été victime d’un premier AVC constitue un facteur de risque de récidive important : après un premier accident, le risque est d’environ 10% à 5 ans d’en faire un second. C’est pourquoi la prévention ne doit pas s’arrêter une fois le patient rétabli. Les mesures sont alors un peu différentes puisqu’il s’agit d’une prévention secondaire.
Celle-ci « repose généralement sur la prescription de médicaments visant à réduire le risque vasculaire : prise en charge de l’hypertension artérielle ou de l’hypercholestérolémie, administration de médicaments antiplaquettaires ou anticoagulants », précise l’Inserm. « Le traitement chirurgical (ou par voie endovasculaire) de sténoses artérielles ou de malformations vasculaires, permet également de diminuer significativement le risque de récidive. »